LES MARQUES DE THÉS SÉNÉGALAIS
Le thé au Sénégal
Les Sénégalais sont grands consommateurs de thé. Le Sénégal importe annuellement plus de 4.600 tonnes de thé. Le plus gros tonnage de thé importé et plus particulièrement le thé vert, provient de la République Populaire de Chine.
Les importations de thé au Sénégal
L’importation du thé au Sénégal représente un gros business. Il ressort des données de la Direction de la Statistique que le Sénégal qu’il importe annuellement plus de 4.600 tonnes de thé. En valeur, cela représente en moyenne plus de six milliards de francs CFA. L’importance du marché a vite fait d’attirer beaucoup d’opérateurs.
De nombreuses sociétés sont venues s’implanter sur le marché. Le thé provient essentiellement des pays asiatiques, européens, des Etats-Unis ainsi que certains pays africains. C’est de la République Populaire de Chine que provient le plus gros tonnage de thé importé et plus particulièrement le thé vert. Pour l’essentiel, ces sociétés achètent le thé en vrac avant de l’ensacher et de le revendre en détail. Cette technique d’ensachage vient coller aux habitudes des consommateurs qui ont tendance à acheter le thé en petites quantités.
Consommé plusieurs fois par jour, le thé aide à agrémenter les réunions amicales, les cérémonies familiales et autres. Ce que l’on sait moins et que les opérateurs économiques sénégalais ont mis du temps à découvrir, c’est que l’importation du thé représente un gros business. Suivant les données de la Direction de la Statistique le Sénégal importe plus de 4.600 tonnes de thé par an. Cela représente en moyenne plus de six milliards de francs CFA.
L’Ataya, la cérémonie du thé
Outre l’eau et le lait qui ont un statut particulier au Sénégal et plus largement en Afrique, le thé est sans doute la boisson la plus répandue dans le pays. A base de thé vert, elle est très sucrée. A défaut de menthe (la plante), on ajoute des bonbons à la menthe dans la théière et une pastille Valda africaine au fond du verre.
Le rituel qui entoure le thé est emblématique de la notion de partage, primordiale au pays de la Teranga (hospitalité). Sa préparation et sa dégustation peuvent prendre plusieurs heures. Il est transvasé entre deux verres afin de produire beaucoup de mousse, gage de qualité. Il est réalisé par un jeune, généralement un homme, dans une petite théière, et servi dans deux petits verres qui passeront de main en main après avoir été rincés au fur et à mesure.
Les invités sont servis en priorité, puis les personnes âgées. Si le père, la mère ou la tante est à l’autre bout de la maison, on envoie un enfant. L’usage est de boire les trois thés successifs: « Le premier est amer comme la mort, le deuxième est doux comme la vie, le troisième est sucré comme l’amour », se plaisent à dire les Sénégalais.
